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Étiquette : liberté

Un 1er mai pour la paix, la liber­té et la solidarité

27 avril 2025 / CGT Éduc'action Picardie

Actua­li­té des luttes

  • RANÇONGICIEL QILIN : LA RÉGION ORGANISE LE SABOTAGE DU SERVICE PUBLIC !

    Depuis le vendredi 10 octobre, l’ensemble de nos lycées publics est frappé de plein fouet par le ran­çongiciel Qilin, provoquant la paralysie quasi-totale de près des trois quarts des établis­sements des académies d’Amiens et de Lille. Ce sont tous les services de l’éducation qui sont démantelés : messagerie, gestion des ab­sences et re­tards des élèves, remontée des notes sur les livrets scolaires en ligne et sur Parcoursup, gestion de la restauration, gestion administrative des personnels, accès aux res­sources et logiciels pédagogiques, ateliers techniques, tout est bloqué. C’est l’Éducation nationale, dans son intégralité, qui est sacrifiée. La CGT Éduc’action refuse de solliciter le Recteur à ce sujet. Nous connaissons à l’avance sa réponse. Il nous répondra simplement que la responsabilité de ce désastre ne relève pas de l’institution acadé­mique. Pourtant, cette cyberattaque est le résultat direct des décisions prises depuis 2022 avec la création de la DRA-SI. En centralisant l’informatique au niveau régional et en retirant les agents territoriaux du terrain pour les cantonner à des tâches matérielles, l’État et la Ré­gion ont affaibli la sécurité infor­matique des établissements. Dans les faits, il y a aujourd’hui moins de présence technique, des serveurs Microsoft centralisés qui sont deve­nus des cibles idéales, et une dépendance totale à une in­frastructure unique. Tout était réuni pour qu’une attaque réussisse. La preuve : les serveurs pédago­giques locaux, plus iso­lés, n’ont pas été touchés. La conséquence est sans appel : les lycées privés sous contrat ayant refusé la centralisa­tion numé­rique et la dépendance au système Microsoft imposées par la Région Hauts-de-France continuent de fonctionner. Le service public est le seul à subir. Tel est le prix de choix politiques dangereux faits au détriment de la sécurité, des person­nels et des élèves. Et cela, on peut l’imputer au ministère de l’Éducation nationale, ainsi qu’au président de la Ré­gion Hauts-de-France, Xavier Bertrand, et sa majorité régionale. Leur poli­tique d’externalisation, de sous-investissement et de dépendance systématique aux multina­tionales a délibérément exposé le ser­vice public à ce type d’agression… Pire encore, en plein chaos, la Région HDF maintient son projet de diminuer la Dotation Glo­bale de Fonctionnement de nos lycées de près de deux millions d’euros, attestant que l’affaiblissement du service public est bel et bien un objectif structurel. Dans un article publié le 14 octobre par L’Union (« Un précédent dangereux : les lycées publics des Hauts-de-France invités à trouver des financements privés » : https://www.lunion.fr/id756018/ article/2025-10-14/un-precedent-dangereux-les-lycees-publics-des-hauts-de-france-invites-trouver), le journal révèle que la Région incite les établissements à diversifier leurs res­sources en recherchant des financements extérieurs, notamment privés. Une telle orientation, dénoncée comme un « précédent dangereux », fait craindre un accroissement des inégalités entre lycées et une remise en cause du principe d’égalité d’accès à l’éduca­tion publique. En attendant, la paralysie informatique constitue un sabotage pédagogique sans précé­dent. Les ensei­gnants sont empêchés de travailler les compétences fondamentales, les pro­grammes prennent un retard que nos élèves seront contraints d’assumer, créant ainsi une rupture d’égalité entre élèves du public et du privé. Il n’est pas possible d’avoir accès aux ressources pédagogiques de l’ENT ni d’utiliser les logiciels de cartographie, de modélisation 3D, de création graphique, de conception, de gestion de la maintenance, de programmation d’automate, de gestion des réseaux, etc. : ce sont toutes les filières, professionnelles et tech­niques comme générales, qui sont impactées. Face à cette crise, l’Administration ne propose pour l’instant qu’une injonction méprisante : l’appel à la débrouille personnelle. Il est totalement intolérable de demander aux personnels de pallier les carences de la Ré­gion et de l’État en mobilisant leurs propres ressources comme les téléphones portables, les ordi­nateurs, les connexions 3G et 4G issues de leurs abonnements de téléphonie cellu­laire : la CGT Éduc’action condamne ce transfert de responsabilité inacceptable. Nos outils de travail sont une obligation de l’employeur et non une variable d’ajustement. Notre em­ployeur est le ministère de l’Éducation nationale, ce n’est pas la région Hauts-de-France. C’est à l’État de pallier aujourd’hui la défaillance de la région HDF et d’équiper sé­rieusement ses personnels en ma­tériel informatique, pas simplement par une prime annuelle dérisoire. Pendant que la Région spécule sur un retour à la normale en plusieurs semaines, nos col­lègues techni­ciens informatiques sont placés sous une pression professionnelle inte­nable, privés de répit, contraints de réparer le désastre causé par les décisions de leurs élus. La CGT Éduc’action exige l’application immédiate d’un plan d’urgence massif pour le réta­blissement d’infrastructures sécurisées, l’octroi de renforts humains pour les personnels techniques, une transpa­rence totale sur l’ampleur des données compromises, et sur­tout l’in­terdiction formelle de contraindre tout personnel à utiliser son matériel personnel pour les besoins du service. Nous exigeons le déploiement urgent de solutions informatiques alternatives, sécuri­sées et réelle­ment souveraines, notamment par l’application de la circulaire de 2012 « Orienta­tions pour l’usage des logiciels libres dans l’administration », qui demande que l’adminis­tration publique passe au logi­ciel libre pour une souveraineté numérique (https://www.legifrance.gouv.fr/circulaire/ id/35837). Assez du mépris et de l’austérité ! Nous appelons l’ensemble des personnels à la mobili­sation et au refus catégorique d’utiliser leurs outils personnels. Il est temps d’organiser la ri­poste collective et d’interpeller sans concession Xavier Bertrand lors des prochaines ins­tances comme au CESER ou au CAEN. Le communiqué en PDF.

  • Un 1er mai pour la paix, la liber­té et la solidarité
  • Face à l’ex­trême droite, Front populaire !

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