Ras­sem­ble­ment devant le Rec­to­rat mer­cre­di 6 novembre à 17H

Cette ren­trée marque une étape sup­plé­men­taire dans la dégra­da­tion du ser­vice public d’Éducation. Les condi­tions de tra­vail sont dégra­dées par des contre-réformes insen­sées, une crise du recru­te­ment des per­son­nels exa­cer­bée et des effec­tifs sou­vent lourds, dans le 1er degré comme dans le 2nd degré. Tous les jours, nos col­lègues nous disent leur colère, leur amer­tume, leur désen­chan­te­ment, leur souf­france au tra­vail – d’autant plus que le gou­ver­ne­ment leur impose de tra­vailler deux ans de plus en rai­son de la réforme Borne/Macron dont nous conti­nuons à deman­der l’abrogation. L’École est tenue à bout de bras par des per­son­nels à bout de souffle, mal­me­nés et méprisés.

 

REFUSONS LA SUPPRESSION DE PLUS DE 4000 POSTES !


C’est dans ce contexte que nous avons appris la sup­pres­sion de 4000 postes d’enseignants à la pro­chaine ren­trée. Cette annonce est scan­da­leuse : elle va conduire à des sup­pres­sions de postes, des fer­me­tures de classes, d’écoles, une dimi­nu­tion de l’offre de for­ma­tion qui vont mettre à mal le ser­vice public d’Éducation. Et contrai­re­ment à ce que le gou­ver­ne­ment ne cesse de répé­ter, il ne s’agit pas de suivre la démo­gra­phie. Si la variable démo­gra­phique était vrai­ment la bous­sole, des emplois auraient été créés et non sup­pri­més dans le second degré ces six der­nières années, pen­dant les­quelles nous avons eu 8865 élèves sup­plé­men­taires. Ce sont donc des choix poli­tiques por­tés par le gou­ver­ne­ment : ceux de ne pas pré­ser­ver l’Éducation natio­nale de l’austérité et d’aggraver la crise qu’elle tra­verse. Nous ne l’acceptons pas et c’est le sens de l’alerte sociale que les orga­ni­sa­tions syn­di­cales de l’é­du­ca­tion ont dépo­sée. Nous exi­geons l’annulation des plus de 4000 sup­pres­sions de postes et la créa­tion de tous les postes néces­saires.

 

ET EXIGEONS DE RÉCUPÉRER LES HSE !


De plus, Mon­sieur le Rec­teur avait annon­cé dès sep­tembre la dis­pa­ri­tion des HSE au pro­fit du seul Pacte !
Ain­si, plus aucune HSE ne serait ver­sée aux éta­blis­se­ments, que ce soit pour le rem­pla­ce­ment de courte durée, pour “Devoirs Faits” ou pour toute autre heure d’enseignement ou pro­jet édu­ca­tif comme les oraux blancs, le sou­tien ou les clubs par exemple.
Les orga­ni­sa­tions syn­di­cales de Picar­die, la CGT Éduc’action, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, SUD Édu­ca­tion, le SGEN-CFDT, le SE-UNSA, la FNEC-FP-FO, le SNETAA conti­nuent d’exiger l’abandon du Pacte qui ne consti­tue en rien une aug­men­ta­tion sala­riale, et ont lan­cé une cam­pagne de mobi­li­sa­tion pour exi­ger le retour des HSE dans les éta­blis­se­ments afin de rému­né­rer les col­lègues volon­taires enga­gés dans des pro­jets péda­go­giques, le tuto­rat, des oraux d’en­traî­ne­ment aux exa­mens, des for­ma­tions à la sécu­ri­té etc..

Fortes de leur action depuis sep­tembre, elles ont obte­nu une audience auprès du Rec­teur mer­cre­di 6 novembre à 17H30 pour lui faire part des consé­quences désas­treuses de la sup­pres­sion des HSE, et obte­nir leur retour.

 

Elles appellent à un
RASSEMBLEMENT MERCREDI 6 NOVEMBRE à 17H DEVANT LE RECTORAT
afin d’ac­com­pa­gner la délé­ga­tion qui se ren­dra à l’au­dience, et de récla­mer haut et fort les HSE et les postes.

Conti­nuons à signer et à faire signer la péti­tion inter­syn­di­cale en ligne :
https://www.change.org/p/rendez-les-hse-monsieur-le-recteur
et soyons nom­breuses et nom­breux devant le rec­to­rat mer­cre­di 6 novembre à 17h

POUR NOS RETRAITES, NOS SALAIRES, NOS SERVICES PUBLICS ET POUR UNE ÉCOLE ÉMANCIPATRICE

Après la claque aux élec­tions euro­péennes, la dis­so­lu­tion man­quée et la nou­velle claque aux élec­tions légis­la­tives… ce pou­voir n’accepte tou­jours pas d’avoir per­du. Pour lui, hors de ques­tion de tou­cher à la retraite à 64 ans, alors que le rejet de cette contre-réforme a lar­ge­ment contri­bué à la défaite élec­to­rale de Macron.

Sou­te­nu par les macro­nistes et la droite, adou­bé par le RN, le gou­ver­ne­ment Bar­nier pré­pare un bud­get aus­té­ri­taire qui fra­gi­li­se­ra davan­tage les ser­vices publics les salaires et les condi­tions de tra­vail des per­son­nels. Sans par­ler de la vision réac­tion­naire de l’Éducation que laisse pré­sa­ger cet atte­lage. Il y a urgence à exi­ger un autre pro­jet de société.

Le tract de la CGT Educ’Action

Dété­rio­ra­tion des condi­tions de tra­vail, décro­chage sala­rial, dis­pa­ri­tion des Ser­vices publics…
C’est l’heure de défendre une poli­tique qui réponde aux exi­gences sociales !
Moins pour les action­naires… Plus pour les salaires, les ser­vices publics et les retraites.
Impo­sons une autre répar­ti­tion des richesses !

EN GREVE LE 1ER OCTOBRE !

Mani­fes­ta­tions :

  • Amiens, 14h, Mai­son de la culture
  • Com­piègne, 10h, Cours Guynemer
  • Beau­vais, 14h, Place Jeanne Hachette
  • Sois­sons, 14h, Devant le centre social de Presles

 

Non au « Choc des savoirs », jour­née natio­nale de mobi­li­sa­tion le same­di 25 mai pour l’École publique !

Nos orga­ni­sa­tions sont mobi­li­sées contre le « Choc des savoirs » depuis plu­sieurs mois. Nous dénon­çons cet ensemble de mesures, du pre­mier degré au second degré, qui des­sine les contours d’un modèle d’École pas­séiste et conser­va­teur. Il vise à géné­ra­li­ser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notam­ment par les groupes de niveaux, mais aus­si en condi­tion­nant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes pré­pa-seconde en lycée géné­ral, tech­no­lo­gique ou pro­fes­sion­nel, en fai­sant du bre­vet une bar­rière à l’entrée au lycée. Le « Choc des savoirs » est une attaque fron­tale contre l’Ecole publique. Il est syno­nyme de retour en arrière sans pré­cé­dent, en reve­nant sur les acquis de 60 ans de démo­cra­ti­sa­tion sco­laire. C’est aus­si une cer­taine vision de la socié­té qui est esquis­sée, celle du tri et de l’assignation sociale, dan­ge­reuse pour notre démo­cra­tie. Un pays où la jeu­nesse se trouve assi­gnée à ses posi­tions sco­laires et sociales court un grave dan­ger démocratique.

Nos orga­ni­sa­tions réaf­firment avec force leur atta­che­ment au pro­jet sco­laire de l’École publique, laïque, gra­tuite et obli­ga­toire : accueillir par­tout tous les élèves sans dis­tinc­tion d’aucune sorte, être ambi­tieux pour cha­cun, res­pec­ter et par­ti­ci­per à une véri­table liber­té de conscience notam­ment par la construc­tion de l’esprit cri­tique autour de savoirs scien­ti­fi­que­ment validés.

Aujourd’hui, le ser­vice public d’Éducation tra­verse une crise sans pré­cé­dent : crise de recru­te­ment, démis­sions, per­son­nels qui témoignent d’une perte de sens de leur métier… A l’instar de l’hôpital public, l’École publique n’est pas loin de l’effondrement alors qu’elle doit avoir les moyens d’être l’école de la pre­mière chance. Nous ne nous y rési­gnons pas ! Depuis plu­sieurs mois, nous sommes enga­gé-es dans la mobi­li­sa­tion contre le « Choc des savoirs » et pour la défense de l’École publique, réunis­sant au fil des jours, des semaines et des mois de plus en plus de per­son­nels de l’Éducation natio­nale et de parents d’élèves. Pour­sui­vons et ampli­fions la mobilisation !

Nos orga­ni­sa­tions appellent les familles, ensei­gnants, per­son­nels édu­ca­tifs, béné­voles et mili­tants des asso­cia­tions d’éducation popu­laire, lycéens, étu­diants et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le pro­jet d’une École publique, laïque et éman­ci­pa­trice à mani­fes­ter le same­di 25 mai, en région ou à Paris, pour l’École publique et pour dire « non au Choc des savoirs ». Ensemble, fai­sons socié­té autour de l’école !

TOUS EN GRÈVE MARDI 02 AVRIL !

L’in­ter­syn­di­cale de l’É­du­ca­tion natio­nale appelle à une grève natio­nale le mar­di 2 avril pour l’abandon des mesures « Choc des savoirs » et pour exi­ger une reva­lo­ri­sa­tion sala­riale sans contre­par­ties et des moyens pour l’École publique.

Plu­sieurs ras­sem­ble­ments auront lieu en Picardie :

Dans l’Aisne :

  • Laon : 10h, ren­dez-vous devant la DSDEN (Cité administrative) ;

Dans l’Oise :

  • Beau­vais : 9h30, ren­dez-vous devant la DSDEN (22 av Vic­tor Hugo) ;

Dans la Somme :

  • Amiens : 14h, ren­dez-vous devant le Rec­to­rat (20 bd d’Al­sace Lorraine).

19 mars : mobi­li­sa­tion pour les salaires et contre la casse de l’É­cole publique

Pour mettre un terme à la spi­rale de stig­ma­ti­sa­tion et de déva­lo­ri­sa­tion de l’ensemble des per­son­nels de la fonc­tion publique et refu­ser de subir une année blanche en matière sala­riale, les orga­ni­sa­tions syn­di­cales décident d’une jour­née de mobi­li­sa­tion le 19 mars pro­chain et appellent les per­son­nels à se mobi­li­ser par tous les moyens y com­pris la grève.

Le 19 mars sera aus­si l’oc­ca­sion de défendre nos condi­tions de tra­vail et de conti­nuer de mani­fes­ter notre oppo­si­tion aux réformes qui menacent l’É­cole publique dans son ensemble (réformes Blan­quer, choc des savoirs, réforme de la voie pro­fes­sion­nelle, etc.).

Plu­sieurs ras­sem­ble­ments auront lieu en Picardie.

  • Dans l’Aisne :
    • Chau­ny : 7h30, Lycée Gay Lus­sac – Site Gam­bet­ta (23 bou­le­vard Gam­bet­ta), petit-déjeu­ner mili­tant et infor­ma­tion à des­ti­na­tion des élèves et des pas­sants ; 11h, départ en mani­fes­ta­tion dans le centre ville, en direc­tion de la Mairie ;
    • Laon : 10h, Lycée Paul Clau­del (1 place Foch).
  • Dans l’Oise :
    • Beau­vais : 14h30, place Jeanne Hachette, manifestation.
  • Dans la Somme :
    • Amiens : 14h,  Mai­son de la Culture (2 place Léon Gontier).

Lire le tract de la CGT Éduc’action

Lire le tract spé­cial Lycée Professionnel

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Thème original d' Anders Noren - modifié par J.-B. Barilla