Plusieurs rassemblements auront lieu en Picardie.
- Dans l’AISNE :
- Laon : rendez-vous à 10 h00, devant le lycée Paul Claudel (place Foch) ;
- Saint Quentin : rendez-vous à 15h00, place du 8 octobre.
- Laon : rendez-vous à 10 h00, devant le lycée Paul Claudel (place Foch) ;
- Dans l’OISE :
- Montataire : rendez-vous à 10h00, devant la Mairie, 1 place Auguste Génie.
- Dans la SOMME :
- Amiens : rendez-vous à 14h00, devant la Maison de la culture, 2 place Léon Gontier.
Motion CGT du collège Pasteur du CA 28/04/25
Une liberté pédagogique sous surveillance et sous contraintes ?
C’est à l’occasion d’un « bug » fortuit mais persistant que nous, enseignants du collège Louis-Pasteur, avons appris que quelque chose se tramait concernant le serveur informatique auquel nous nous connectons quotidiennement. Selon les quelques bribes d’informations collectées ici et là, nous avons cru comprendre que désormais les serveurs locaux de chacun des 81 collèges isariens disparaissaient au profit d’un gros serveur centralisé rattaché au Conseil Départemental de l’Oise.
Le « bug » bloquait toute possibilité de nous connecter depuis les postes informatiques de nos salles de classe aux sites tels que l’ENT HDF ou Pronote, mais nous permettait l’accès à tout autre site non institutionnel, ce qui est un comble. Cependant, cette erreur de paramétrage dévoile la puissance de censure que détient celui qui possède l’accès au serveur, d’autant plus lorsque le serveur est centralisé et que d’un clic on peut décider quels sites sont consultables ou non depuis l’intégralité des collèges d’un territoire départemental.
Après avoir soulevé la question lors des deux Conseils d’Administration précédents, et après avoir échoué à obtenir une remontée par voie hiérarchique de ces inquiétudes, nous présentons donc nos remarques et préoccupations par le biais de cette motion.
Nous rappelons que si le Conseil départemental possède le bâti et est propriétaire des ordinateurs et du réseau informatique, il ne possède nulle autorité hiérarchique sur nous, enseignants, et que, de toute façon, toute autorité hiérarchique s’exerce dans les limites fixées par la loi.
Or, ce serveur centralisé est non seulement une potentialité de censure concernant les sites dont nous nous servons lors de nos cours et lors de nos préparations de cours entre les heures de face-à-face élèves, mais aussi un outil de surveillance généralisée potentielle qui nous semble excessif.
Chaque enseignant se connecte via des identifiants personnalisés, et il sera donc loisible au Conseil Départemental de surveiller l’activité informatique de chacun, nominativement, en temps réel, grâce à des algorithmes dont le paramétrage nous restera obscur. Ainsi, demain, tout parti politique au pouvoir serait à même de détecter que Madame X au collège A et Monsieur Y au collège B ont fait une recherche contenant les mots « migrants », « femme », ou « genre »…
S’il nous paraît légitime que nos autorités puissent examiner nos connexions lorsqu’une enquête en bonne et due forme est diligentée, nous nous élevons en revanche contre cette surveillance généralisée potentielle constante et en temps réel. Qu’on ne nous oppose pas la transparence comme vertu allant de pair avec l’innocence : le Conseil Départemental a pris la décision de créer ce serveur centralisé sans nous en informer et sans nous en exposer les enjeux et conséquences.
Nos données sont-elles stockées voire exploitées ?
En outre, nous nous interrogeons sur ce que deviennent les données qui transitent via ce nouveau serveur centralisé : sont-elles collectées et stockées ? Il nous semble probable que cela soit le cas, aussi aimerions-nous des réponses précises et détaillées aux questions ci-dessous :
Pour rappel, au sens du RGPD, le Règlement Général sur la Protection des Données, texte européen qui s’applique en France depuis 2018, est considérée comme une donnée personnelle « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ». Les données collectées lors de notre exercice professionnel dans les locaux du collège relèvent donc des « données personnelles » régies par le RGPD.
1. Quelles données particulières étaient collectées voire stockées via les serveurs locaux de chaque EPLE, et à quelles fins ? La mise en place d’un gros serveur centralisé est-elle un simple changement d’échelle (qui accroît néanmoins les risques que nous soulevons) ou s’accompagne-t-elle aussi d’une modification du type de données collectées, de leur classification et/ou de leur stockage ?
2. Où seront stockées nos données personnelles ? Dans quel Data Center ? En France ou à l’étranger ? Sous la propriété de quelle entreprise privée ? (On se souvient que monsieur Blanquer avait fait héberger les résultats des évaluations nationales des jeunes élèves français par Amazon en Irlande, sans que les parents en soient informés…)
3. Combien de temps ces données sont-elles stockées et qui y a accès ?
4. Les datas collectées sont-elles susceptibles de revente à des entreprises privées ? L’État français ayant autorisé via la CNIL depuis 2018 la revente des données médicales personnelles par les pharmacies à IQVIA, multinationale américaine, notre question semble fondée…
5. La centralisation des données expose au piratage informatique et s’avère contraire au principe de robustesse : quels sont les moyens dédiés à la cybersécurité pour protéger ces données ?
6. Le RGPD rappelle que chaque citoyen est propriétaire des données le concernant, et chacun de nous doit pouvoir demander la transmission des données individuelles conservées. Comment se fait-il que nous n’ayons pas été destinataires d’une information légale nous indiquant ce droit et la façon de l’exercer ?
Pour finir, nous affirmons qu’une réponse rassuriste mettant en avant l’anonymisation des données stockées ne saurait nous satisfaire : l’émission « Cash investigation : nos données personnelles valent de l’or » de 2021 a amplement montré, avec le chercheur Yves-Alexandre de Montjoye de l’Imperial College de Londres, que l’anonymisation n’était qu’une bien fragile façade.
Les représentants enseignants de la liste CGT Educ’action du collège Louis-Pasteur de Noyon
Pour des vies libres et sans violence, pour l’égalité et la dignité dans les droites et dans les faits, pour battre l’extrême droite et ses idées : nous appelons à la grève générale féministe le 8 mars 2025, journée de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre.
Plusieurs manifestations auront lieu en Picardie :
- dans l’Aisne :
- à l’UL CGT de Laon (35 av. Aristide Briand) : 10h00 : ciné-débat sur le film « Woman », suivi d’un repas solidaire, puis, à 14h00, d’une exposition sur le thème des combats des femmes dans le monde et d’un atelier « combattre les stéréotypes ».
- dans l’Oise :
- à Beauvais : rassemblement place Jeanne Hachette à 10h00 ;
- à Noyon : rassemblement devant le théâtre (6 pl. Aristide Briand) de 9h00 à 12h00.
- dans la Somme :
- à Abbeville : manifestation à 10h30, place de la Mairie ;
- à Amiens : manifestation à 18h00, départ de la Maison de la culture, place Léon Gontier.
Lire le communiqué en PDF.
Cette rentrée marque une étape supplémentaire dans la dégradation du service public d’Éducation. Les conditions de travail sont dégradées par des contre-réformes insensées, une crise du recrutement des personnels exacerbée et des effectifs souvent lourds, dans le 1er degré comme dans le 2nd degré. Tous les jours, nos collègues nous disent leur colère, leur amertume, leur désenchantement, leur souffrance au travail – d’autant plus que le gouvernement leur impose de travailler deux ans de plus en raison de la réforme Borne/Macron dont nous continuons à demander l’abrogation. L’École est tenue à bout de bras par des personnels à bout de souffle, malmenés et méprisés.
REFUSONS LA SUPPRESSION DE PLUS DE 4000 POSTES !
C’est dans ce contexte que nous avons appris la suppression de 4000 postes d’enseignants à la prochaine rentrée. Cette annonce est scandaleuse : elle va conduire à des suppressions de postes, des fermetures de classes, d’écoles, une diminution de l’offre de formation qui vont mettre à mal le service public d’Éducation. Et contrairement à ce que le gouvernement ne cesse de répéter, il ne s’agit pas de suivre la démographie. Si la variable démographique était vraiment la boussole, des emplois auraient été créés et non supprimés dans le second degré ces six dernières années, pendant lesquelles nous avons eu 8865 élèves supplémentaires. Ce sont donc des choix politiques portés par le gouvernement : ceux de ne pas préserver l’Éducation nationale de l’austérité et d’aggraver la crise qu’elle traverse. Nous ne l’acceptons pas et c’est le sens de l’alerte sociale que les organisations syndicales de l’éducation ont déposée. Nous exigeons l’annulation des plus de 4000 suppressions de postes et la création de tous les postes nécessaires.
ET EXIGEONS DE RÉCUPÉRER LES HSE !
De plus, Monsieur le Recteur avait annoncé dès septembre la disparition des HSE au profit du seul Pacte !
Ainsi, plus aucune HSE ne serait versée aux établissements, que ce soit pour le remplacement de courte durée, pour “Devoirs Faits” ou pour toute autre heure d’enseignement ou projet éducatif comme les oraux blancs, le soutien ou les clubs par exemple.
Les organisations syndicales de Picardie, la CGT Éduc’action, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, SUD Éducation, le SGEN-CFDT, le SE-UNSA, la FNEC-FP-FO, le SNETAA continuent d’exiger l’abandon du Pacte qui ne constitue en rien une augmentation salariale, et ont lancé une campagne de mobilisation pour exiger le retour des HSE dans les établissements afin de rémunérer les collègues volontaires engagés dans des projets pédagogiques, le tutorat, des oraux d’entraînement aux examens, des formations à la sécurité etc..
Fortes de leur action depuis septembre, elles ont obtenu une audience auprès du Recteur mercredi 6 novembre à 17H30 pour lui faire part des conséquences désastreuses de la suppression des HSE, et obtenir leur retour.
Elles appellent à un
RASSEMBLEMENT MERCREDI 6 NOVEMBRE à 17H DEVANT LE RECTORAT
afin d’accompagner la délégation qui se rendra à l’audience, et de réclamer haut et fort les HSE et les postes.
Continuons à signer et à faire signer la pétition intersyndicale en ligne :
https://www.change.org/p/rendez-les-hse-monsieur-le-recteur
et soyons nombreuses et nombreux devant le rectorat mercredi 6 novembre à 17h
Après la claque aux élections européennes, la dissolution manquée et la nouvelle claque aux élections législatives… ce pouvoir n’accepte toujours pas d’avoir perdu. Pour lui, hors de question de toucher à la retraite à 64 ans, alors que le rejet de cette contre-réforme a largement contribué à la défaite électorale de Macron.
Soutenu par les macronistes et la droite, adoubé par le RN, le gouvernement Barnier prépare un budget austéritaire qui fragilisera davantage les services publics les salaires et les conditions de travail des personnels. Sans parler de la vision réactionnaire de l’Éducation que laisse présager cet attelage. Il y a urgence à exiger un autre projet de société.
Le tract de la CGT Educ’Action
Détérioration des conditions de travail, décrochage salarial, disparition des Services publics…
C’est l’heure de défendre une politique qui réponde aux exigences sociales !
Moins pour les actionnaires… Plus pour les salaires, les services publics et les retraites.
Imposons une autre répartition des richesses !
EN GREVE LE 1ER OCTOBRE !
Manifestations :
- Amiens, 14h, Maison de la culture
- Compiègne, 10h, Cours Guynemer
- Beauvais, 14h, Place Jeanne Hachette
- Soissons, 14h, Devant le centre social de Presles
Bonne rentrée à tou•tes les stagiaires ! Bienvenue dans l’Éducation nationale ! Ne restez pas isolé•e et syndiquez vous à l’ UPSEN CGT Educ’action de Picardie.
Vous trouverez les coordonnées des secrétaires de nos trois départements dans l’onglet ” Nous contacter ” .