Bud­get Bay­rou : 43,8 mil­lions d’é­co­no­mie sur notre dos dès 2026 !
  • 20,8 mil­liards d’euros tirés de la « maî­trise durable de la dépense publique », avec l’ob­jec­tif de ne pas dépen­ser un euro de plus en 2026 qu’en 2025, notam­ment en dimi­nuant de 3 000 le nombre d’emplois publics dès 2026, et en ne rem­pla­çant pas un fonc­tion­naire sur trois par­tant à la retraite à comp­ter de 2027, soit un déman­tè­le­ment pro­gram­mé des ser­vices publics qui tou­che­ra néces­sai­re­ment l’Éducation nationale ;
  • 5,5 mil­liards tirés de la dimi­nu­tion des dépenses sociales, avec notam­ment le dou­ble­ment de la fran­chise sur les médi­ca­ments rem­bour­sés par la Sécu­ri­té sociale, ou une réforme des affec­tions de longue durée, soit une attaque du droit fon­da­men­tal aux soins ;
  • 4,2 mil­liards d’euros obte­nus par la sup­pres­sion de deux jours fériés, « le lun­di de Pâques et le 8 mai », pour les sala­riés du pri­vé et du public, soit une attaque des congés payés gagnés de haute lutte.

Le résul­tat est pré­vi­sible : des ser­vices publics encore davan­tage dégradés,
et un nou­vel abais­se­ment du niveau de vie pour des pans entiers de la population !

Pen­dant ce temps-là, les aides publiques aux entre­prises explosent : 211 mil­liards d’euros en 2023, sans trans­pa­rence ni condi­tions. Et les séna­teurs refusent de voter la taxe Zuc­man sur le patri­moine des ultra-riches, qui rap­por­te­rait pour­tant plus de 20 milliards.

Refu­sons ce chan­tage à la dette ! L’argent existe, mais il est mal distribué. 

Démis­sion ou pas, pour blo­quer ce bud­get inique et impo­ser un autre modèle de socié­té, la CGT Educ’ac­tion de Picar­die appelle à se mettre en grève dès le 10 sep­tembre et à rejoindre les mobi­li­sa­tions locales.