Les ensei­gnantes et ensei­gnants de phi­lo­so­phie de l’a­ca­dé­mie d’A­miens cor­rec­trices et cor­rec­teurs du bac ont déci­dé, confor­mé­ment à ce qui avait été voté lors de l’AG du 28 juin, de recon­duire la grève mer­cre­di 30 juin pour dénon­cer les condi­tions de cor­rec­tion : impo­si­tion sans concer­ta­tion d’un nou­vel outil numé­rique de cor­rec­tion qui rend pos­sible des formes nou­velles de sur­veillance, infor­ma­tions tar­dives et par­cel­laires quant aux rôles et tenues des jurys et com­mis­sions mul­ti­pliés cette année, convo­ca­tions à la der­nière minute, réduc­tion des délais de cor­rec­tion, alour­dis­se­ment de la charge de tra­vail avec l’at­tri­bu­tion de nou­veaux lots à cor­ri­ger au der­nier moment.

Ils et elles reven­diquent un délai sup­plé­men­taire pour ter­mi­ner cor­rec­te­ment leur travail.

En effet, non seule­ment ils n’ont pas obte­nu que la DEC leur réponde, ni ne leur accorde au moins 24 heures sup­plé­men­taires pour cor­ri­ger, ni l’ac­cès aux copies papier ; mais cette der­nière n’a pas même accep­té de les rece­voir, et n’a dai­gné leur répondre qu’à 20h 30 le 29 juin, pour leur octroyer… une nuit de plus pour cor­ri­ger (soit le report de la fin de sai­sie des notes au 30 juin à 9 h – au lieu du 29 juin à 17 h) !!!

Un cer­tain dialoguesocial@académiedamiens.fr s’est mani­fes­té à 21 h pour leur confir­mer cette géné­reuse pro­lon­ga­tion « dans l’in­té­rêt des élèves » !

Com­ment ne pas sen­tir heur­té-es par tant de mépris, alors même que l’en­jeu est de réus­sir à cor­ri­ger cor­rec­te­ment et conscien­cieu­se­ment les copies des can­di­dat-es mal­gré des condi­tions de tra­vail déplo­rables et un bac abracadabrantesque ?!?