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Nos organisations sont mobilisées contre le « Choc des savoirs » depuis plusieurs mois. Nous dénonçons cet ensemble de mesures, du premier degré au second degré, qui dessine les contours d’un modèle d’École passéiste et conservateur. Il vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment par les groupes de niveaux, mais aussi en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en lycée général, technologique ou professionnel, en faisant du brevet une barrière à l’entrée au lycée. Le « Choc des savoirs » est une attaque frontale contre l’Ecole publique. Il est synonyme de retour en arrière sans précédent, en revenant sur les acquis de 60 ans de démocratisation scolaire. C’est aussi une certaine vision de la société qui est esquissée, celle du tri et de l’assignation sociale, dangereuse pour notre démocratie. Un pays où la jeunesse se trouve assignée à ses positions scolaires et sociales court un grave danger démocratique.
Nos organisations réaffirment avec force leur attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés.
Aujourd’hui, le service public d’Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démissions, personnels qui témoignent d’une perte de sens de leur métier… A l’instar de l’hôpital public, l’École publique n’est pas loin de l’effondrement alors qu’elle doit avoir les moyens d’être l’école de la première chance. Nous ne nous y résignons pas ! Depuis plusieurs mois, nous sommes engagé-es dans la mobilisation contre le « Choc des savoirs » et pour la défense de l’École publique, réunissant au fil des jours, des semaines et des mois de plus en plus de personnels de l’Éducation nationale et de parents d’élèves. Poursuivons et amplifions la mobilisation !
Nos organisations appellent les familles, enseignants, personnels éducatifs, bénévoles et militants des associations d’éducation populaire, lycéens, étudiants et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une École publique, laïque et émancipatrice à manifester le samedi 25 mai, en région ou à Paris, pour l’École publique et pour dire « non au Choc des savoirs ». Ensemble, faisons société autour de l’école !
La mobilisation pour obtenir de légitimes augmentations de salaire et de pension, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Les salariés mobilisés obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est maintenant qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, publics comme privés.
Plusieurs rassemblements auront lieu en Picardie.
JEUDI 27 OCTOBRE
Dans l’Aisne
Dans l’Oise
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Beauvais : 14h00, Place Jeanne Hachette,
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Compiègne : 10h00, Cours Guynemer.
Dans la Somme
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Amiens : 14h00, Maison de la Culture, 2 Place Léon Gontier.
JEUDI 10 NOVEMBRE
Dans l’Aisne
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Laon : 10h00 devant la gare
- Soissons : 14h00 devant PRESOA ( anciennement la médecine du travail, 52 avenue de Paris )
Dans l’Oise
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Beauvais : 14h00, Place Jeanne Hachette,
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Compiègne : 10h00, Cours Guynemer.
Dans la Somme
- Amiens : 14h00, Maison de la Culture, 2 Place Léon Gontier.
Affirmer, comme l’a fait le ministère au début de l’été, qu’il y aura « un professeur devant chaque classe à la rentrée » relève au mieux d’un vœu pieu, au pire d’une chimère. Avec plus de 4 000 postes d’enseignant·es non pourvus, difficile pour le ministre Pap Ndiaye de jouer la carte de l’optimisme. Dans ces conditions, l’Éducation nationale va devoir recourir massivement aux contractuel·les recruté·es au pied levé, avec une formation expresse de 4 jours. Cette politique de recours à des non-titulaires non seulement ne règle aucunement la question à long terme, du manque criant d’enseignant·es mais met aussi ces personnels en difficulté puisque rien n’est fait pour les préparer à la prise en charge de classes et les former à l’exercice du métier.
L’annonce par le ministre d’un concours exceptionnel pour les non-titulaires en 2023 peut être positive si les conditions d’accès et le nombre de places offertes permettent une réelle baisse de la précarité au-delà de l’effet d’annonce. La CGT Éduc’action continue d’exiger la titularisation de l’ensemble des personnels non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité.
Plus personne n’ose dire que la profession enseignante est privilégiée. Pourtant, les propositions qu’avancent le président de la République et le ministre de l’Éducation doivent nous alerter, au lieu d’améliorer les conditions d’exercice du métier (réduction des effectifs par classe, amélioration de la formation initiale et continue, intégration de temps de concertation dans le service, arrêt de la démultiplication des missions…).
La question ne s’arrête pas aux personnels enseignants : la charge de travail des personnels administratifs s’accroît chaque année, les personnes de santé et sociaux manquent dans de nombreux établissements, les Aesh restent en nombre insuffisant et les PIALs demeurent un dispositif précarisant leur situation et inopérant. Enfin, si un décret tardif a permis le CDI pour les AEd, nombre d’entre eux·elles n’ont pas pu en bénéficier après leurs 6 ans de contrat.
L’annonce d’une augmentation salariale de l’ensemble des enseignant·es de 10% est positive, mais il reste de nombreuses questions : quel calendrier ? Sous quelle forme, indiciaire ou indemnitaire ? En plus des 3,5% d’augmentation de la valeur du point d’indice ou non ?
En revanche, la CGT Éduc’action s’oppose résolument à la volonté du président de faire travailler plus pour gagner plus les enseignant·es pour l’autre partie de sa revalorisation avec son fameux pacte comme elle s’opposera à sa volonté de libéralisation et de mise en concurrence généralisée de l’École au détriment des élèves et des personnels.
Pour la CGT Éduc’action, les personnels ont besoin de meilleures conditions d’exercice de leurs métiers ainsi qu’une augmentation immédiate de traitement de 400 euros de l’ensemble des personnels du ministère, la réindexation de la valeur du point sur l’inflation et le rattrapage des pertes subies depuis 10 ans, sans con-treparties !
Montreuil le 26 août 2022
Depuis un an, les mobilisations des AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces journées d’action, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.
L’intersyndicale appelle à poursuivre ce mouvement avec l’ensemble des personnels pour obtenir la satisfaction des revendications des AESH. Elle appelle à faire du mardi 5 avril une grande journée nationale de grève et de mobilisation dans les départements et académies.
Plusieurs rassemblements auront lieu en Picardie.
Dans l’Oise :
- Beauvais : 14h00, devant la DSDEN, 22 Avenue Victor Hugo.
Dans la Somme :
- Abbeville, entre 12H30 et 13H15 devant le collège Millevoye, 38 Boulevard Vauban,
- Amiens, 17h30 devant le Rectorat, 20 Boulevard d’Alsace Lorraine.
Une collecte de bulletins d’électrices précaires sera organisée pour envoi à l’Elysée
Lire l’appel intersyndical.
Concernant les mutations intra-académiques de 2022, vous trouverez ci-après :
- le dossier d’accompagnement de la CGT Éduc’action de Picardie aux demandes de mutations intra-académiques,
- les lignes directrices de gestion académique,
- la circulaire rectorale, donnant toutes les précisions nécessaires pour faire sa demande.
Le serveur des mutations ouvre le 25 mars (à 14h00) et ferme le 08 avril 2022 (à 12h00).
Suite aux manifestations du 27 janvier et aux mobilisations du privé et du public, l’intersyndicale rejointe notamment par les organisations de jeunesse appelle à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 17 mars.
Plusieurs rassemblements auront lieu en Picardie.
Dans l’Aisne :
- Laon : 10h00, devant le lycée Paul Claudel, 1 Place Foch,
- Soissons : 14h15, devant l’hôpital, 46 Avenue du Général de Gaulle,
- Saint-Quentin : 15h00, Place du 08 octobre.
Dans l’Oise :
- Beauvais : 14h00, Place Jeanne Hachette,
- Compiègne : 10h00, Cours Guynemer.
Dans la Somme :
- Abbeville : 17h00, Rond-point du Général de Gaulle,
- Amiens : 14h00, Maison de la Culture, 2 Place Léon Gontier.
Lire le tract confédéral.
De nouveaux rassemblements pour la paix en Ukraine auront lieu le samedi 05 mars.
Dans l’Aisne :
- Saint-Quentin : 11h00, Place de l’Hôtel de Ville.
Dans l’Oise :
- Beauvais : 11h00, Place Jeanne Hachette.
Dans la Somme :
- Abbeville : 11h00, Place de l’Hôtel de Ville,
- Amiens : 11h00, Place de l’Hôtel de Ville.