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Mobi­li­sa­tions pour les salaires et les pen­sions jeu­dis 27 octobre et 10 novembre

La mobi­li­sa­tion pour obte­nir de légi­times aug­men­ta­tions de salaire et de pen­sion, de meilleures condi­tions de tra­vail, des emplois de qua­li­té gagne des sec­teurs de plus en plus nom­breux dans le pri­vé comme dans le public. Les sala­riés mobi­li­sés obtiennent par leurs actions avec leurs orga­ni­sa­tions syn­di­cales l’ouverture de nou­velles négo­cia­tions et des avan­cées sala­riales signi­fi­ca­tives. C’est main­te­nant qu’il faut se mobi­li­ser dans tous les sec­teurs pro­fes­sion­nels, publics comme privés.

 

Plu­sieurs ras­sem­ble­ments auront lieu en Picardie.

 

JEUDI 27 OCTOBRE

Dans l’Aisne

Dans l’Oise

  • Beau­vais : 14h00, Place Jeanne Hachette,
  • Com­piègne : 10h00, Cours Guynemer.

Dans la Somme

  • Amiens : 14h00, Mai­son de la Culture, 2 Place Léon Gontier.

 

JEUDI 10 NOVEMBRE

Dans l’Aisne

  • Laon : 10h00 devant la gare
  • Sois­sons : 14h00 devant PRESOA ( ancien­ne­ment la méde­cine du tra­vail, 52 ave­nue de Paris )

Dans l’Oise

  • Beau­vais : 14h00, Place Jeanne Hachette,
  • Com­piègne : 10h00, Cours Guynemer.

Dans la Somme

  • Amiens : 14h00, Mai­son de la Culture, 2 Place Léon Gontier.

 

Ren­trée 2022 : “abon­dance” de pro­messes et une libé­ra­li­sa­tion certaine

Affir­mer, comme l’a fait le minis­tère au début de l’été, qu’il y aura « un pro­fes­seur devant chaque classe à la ren­trée » relève au mieux d’un vœu pieu, au pire d’une chi­mère. Avec plus de 4 000 postes d’enseignant·es non pour­vus, dif­fi­cile pour le ministre Pap Ndiaye de jouer la carte de l’optimisme. Dans ces condi­tions, l’Éducation natio­nale va devoir recou­rir mas­si­ve­ment aux contractuel·les recruté·es au pied levé, avec une for­ma­tion expresse de 4 jours. Cette poli­tique de recours à des non-titu­laires non seule­ment ne règle aucu­ne­ment la ques­tion à long terme, du manque criant d’enseignant·es mais met aus­si ces per­son­nels en dif­fi­cul­té puisque rien n’est fait pour les pré­pa­rer à la prise en charge de classes et les for­mer à l’exercice du métier.

L’annonce par le ministre d’un concours excep­tion­nel pour les non-titu­laires en 2023 peut être posi­tive si les condi­tions d’accès et le nombre de places offertes per­mettent une réelle baisse de la pré­ca­ri­té au-delà de l’effet d’annonce. La CGT Éduc’action conti­nue d’exiger la titu­la­ri­sa­tion de l’ensemble des per­son­nels non-titu­laires sans condi­tion de concours ni de nationalité.
Plus per­sonne n’ose dire que la pro­fes­sion ensei­gnante est pri­vi­lé­giée. Pour­tant, les pro­po­si­tions qu’avancent le pré­sident de la Répu­blique et le ministre de l’Éducation doivent nous aler­ter, au lieu d’améliorer les condi­tions d’exercice du métier (réduc­tion des effec­tifs par classe, amé­lio­ra­tion de la for­ma­tion ini­tiale et conti­nue, inté­gra­tion de temps de concer­ta­tion dans le ser­vice, arrêt de la démul­ti­pli­ca­tion des missions…).

La ques­tion ne s’arrête pas aux per­son­nels ensei­gnants : la charge de tra­vail des per­son­nels admi­nis­tra­tifs s’accroît chaque année, les per­sonnes de san­té et sociaux manquent dans de nom­breux éta­blis­se­ments, les Aesh res­tent en nombre insuf­fi­sant et les PIALs demeurent un dis­po­si­tif pré­ca­ri­sant leur situa­tion et inopé­rant. Enfin, si un décret tar­dif a per­mis le CDI pour les AEd, nombre d’entre eux·elles n’ont pas pu en béné­fi­cier après leurs 6 ans de contrat.

L’annonce d’une aug­men­ta­tion sala­riale de l’ensemble des enseignant·es de 10% est posi­tive, mais il reste de nom­breuses ques­tions : quel calen­drier ? Sous quelle forme, indi­ciaire ou indem­ni­taire ? En plus des 3,5% d’augmentation de la valeur du point d’indice ou non ?

En revanche, la CGT Éduc’action s’oppose réso­lu­ment à la volon­té du pré­sident de faire tra­vailler plus pour gagner plus les enseignant·es pour l’autre par­tie de sa reva­lo­ri­sa­tion avec son fameux pacte comme elle s’opposera à sa volon­té de libé­ra­li­sa­tion et de mise en concur­rence géné­ra­li­sée de l’École au détri­ment des élèves et des personnels.

Pour la CGT Éduc’action, les per­son­nels ont besoin de meilleures condi­tions d’exercice de leurs métiers ain­si qu’une aug­men­ta­tion immé­diate de trai­te­ment de 400 euros de l’ensemble des per­son­nels du minis­tère, la réin­dexa­tion de la valeur du point sur l’inflation et le rat­tra­page des pertes subies depuis 10 ans, sans con-treparties !

Mon­treuil le 26 août 2022

Le com­mu­ni­qué en Pdf

Conti­nuons à faire entendre la voix des AESH pour gagner !

Depuis un an, les mobi­li­sa­tions des AESH ont été des suc­cès incon­tes­tables, démon­trant que la colère s’amplifie. Ces jour­nées d’action, lar­ge­ment relayées dans les médias, ras­semblent des cor­tèges impo­sants par­tout en France : la mobi­li­sa­tion ne fai­blit pas.

L’intersyndicale appelle à pour­suivre ce mou­ve­ment avec l’ensemble des per­son­nels pour obte­nir la satis­fac­tion des reven­di­ca­tions des AESH. Elle appelle à faire du mar­di 5 avril une grande jour­née natio­nale de grève et de mobi­li­sa­tion dans les dépar­te­ments et académies.

 

Plu­sieurs ras­sem­ble­ments auront lieu en Picardie.

Dans l’Oise :

  • Beau­vais : 14h00, devant la DSDEN, 22 Ave­nue Vic­tor Hugo.

Dans la Somme :

  • Abbe­ville, entre 12H30 et 13H15 devant le col­lège Mil­le­voye, 38 Bou­le­vard Vauban,
  • Amiens, 17h30 devant le Rec­to­rat, 20 Bou­le­vard d’Al­sace Lorraine.
    Une col­lecte de bul­le­tins d’élec­trices pré­caires sera orga­ni­sée pour envoi à l’Elysée

 

Lire l’ap­pel inter­syn­di­cal.

 

 

Muta­tions intra-aca­dé­miques 2022

Concer­nant les muta­tions intra-aca­dé­miques de 2022, vous trou­ve­rez ci-après :

Le ser­veur des muta­tions ouvre le 25 mars (à 14h00) et ferme le 08 avril 2022 (à 12h00).

Pour l’aug­men­ta­tion des salaires : grève le 17 mars

Suite aux mani­fes­ta­tions du 27 jan­vier et aux mobi­li­sa­tions du pri­vé et du public, l’in­ter­syn­di­cale rejointe notam­ment par les orga­ni­sa­tions de jeu­nesse appelle à une nou­velle jour­née de mobi­li­sa­tion inter­pro­fes­sion­nelle le 17 mars.
Plu­sieurs ras­sem­ble­ments auront lieu en Picardie.

Dans l’Aisne :

  • Laon : 10h00, devant le lycée Paul Clau­del, 1 Place Foch,
  • Sois­sons : 14h15, devant l’hôpital, 46 Ave­nue du Géné­ral de Gaulle,
  • Saint-Quen­tin : 15h00, Place du 08 octobre.

Dans l’Oise :

  • Beau­vais : 14h00, Place Jeanne Hachette,
  • Com­piègne : 10h00, Cours Guynemer.

Dans la Somme :

  • Abbe­ville : 17h00,  Rond-point du Géné­ral de Gaulle,
  • Amiens : 14h00, Mai­son de la Culture, 2 Place Léon Gontier.

 

Lire le tract confé­dé­ral.

8 mars : grève féministe

Le 8 mars, la jour­née inter­na­tio­nale des droits des femmes sera une fois de plus l’occasion de des­cendre dans la rue pour mani­fes­ter en faveur de l’égalité pro­fes­sion­nelle et sala­riale entre les femmes et les hommes. Plu­sieurs ras­sem­ble­ments auront lieu.

Dans l’Oise :

  • Beau­vais : 15h40, Place Jeanne Hachette.

Dans la Somme :

  • Amiens : 12h30, ren­dez-vous Place du Don.

 


Pour la paix et une solu­tion négo­ciée en Ukraine

A l’ap­pel du col­lec­tif natio­nal de marche pour la paix, des ras­sem­ble­ments sont pré­vus ce week-end.

 

Dans l’Oise :
  • Beau­vais : same­di 26 février, 11h00, Place Jeanne Hachette,
  • Creil : same­di 26 février, 11h00, angle de la Place Car­not, côté rond-point,
  • Mon­ta­taire : dimanche 27 février, 11h00, Place de la Mairie.

Dans la Somme

  • Amiens : same­di 26 février, 17h00, Place de l’Hô­tel de Ville.

La CGT s’est tou­jours oppo­sée aux guerres, par­ti­ci­pons aux rassemblements !

Aug­men­ter les salaires maintenant !

 

Per­sonne ne peut igno­rer le contexte social et éco­no­mique, les aug­men­ta­tions des pro­duits de pre­mière néces­si­té, de l’énergie comme de l’alimentation et, fina­le­ment, du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, deman­deurs d’emploi et retraités.

Per­sonne n’ignore que seuls les salaires, les pen­sions et les aides et allo­ca­tions conti­nuent de stag­ner ou même de bais­ser au regard de l’inflation, de décro­cher par rap­port aux qua­li­fi­ca­tions, dans le pri­vé comme dans le public.

Si, dans cer­tains sec­teurs et entre­prises, des mobi­li­sa­tions et des négo­cia­tions ont per­mis d’obtenir des reva­lo­ri­sa­tions de salaires, trop sou­vent encore les négo­cia­tions sont au point mort ou les pro­po­si­tions des employeurs loin du compte.

Les orga­ni­sa­tions CGT, FO, FSU, Soli­daires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satis­faire et n’entendent pas en res­ter là !

Sans aug­men­ta­tion du point d’indice et du Smic, il n’y aura aucune avan­cée pour les salarié.e.s dont les míni­ma de branche sont actuel­le­ment en des­sous du salaire de base minimum.

Les orga­ni­sa­tions CGT, FO, FSU, Soli­daires, Fidl, MNL, Unef et UNL contestent, dans le même temps, que le gou­ver­ne­ment ait main­te­nu sa réforme de l’assurance chô­mage qui aura pour consé­quence d’enfermer de trop nom­breux sala­riés dans des emplois à faible salaire, à temps par­tiel ou en CDD.

Les retraité.e.s, très mas­si­ve­ment mobilisé.e.s, attendent tou­jours une réponse pour une aug­men­ta­tion immé­diate de leurs pen­sions, retraites de base et retraites com­plé­men­taires, dont la der­nière reva­lo­ri­sa­tion a été pla­fon­née à un niveau très infé­rieur à l’inflation.La jeu­nesse, confron­tée à une grande pré­ca­ri­té de vie et de tra­vail, à la pau­vre­té, accen­tuées par la crise sani­taire, éco­no­mique et sociale, doit obte­nir une réponse à l’encontre des réformes libé­rales de l’éducation, de la for­ma­tion, et de l’assurance chô­mage déci­dées par le gouvernement.

Les orga­ni­sa­tions CGT, FO, FSU, Soli­daires, Fidl, MNL, Unef et UNL sou­tiennent les actions et mobi­li­sa­tions orga­ni­sées dans les jours et semaines qui viennent pour exi­ger des aug­men­ta­tions de salaires et défendre les emplois et condi­tions de tra­vail et appellent à une mobi­li­sa­tion inter­pro­fes­sion­nelle sur les salaires et l’emploi le jeu­di 27 jan­vier 2022.

Il est urgent et indis­pen­sable d’agir toutes et tous ensemble, par la grève et les mani­fes­ta­tions, pour l’augmentation immé­diate de tous les salaires du pri­vé comme du public, des allo­ca­tions pour les jeunes en for­ma­tion et en recherche d’emploi, ain­si que d’améliorer les pen­sions des retraité.e.s.

 

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Thème original d' Anders Noren - modifié par J.-B. Barilla