Mar­di 19 octobre, les AESH avec les per­son­nels de l’É­du­ca­tion natio­nale ont démon­tré que la mobi­li­sa­tion s’in­ten­si­fie, le nombre de gré­vistes pro­gresse. Ils et elles ont mani­fes­té, se sont ras­sem­blés en assem­blée géné­rale, ont été reçu·es (ou pas) en audience. Il a été fait la démons­tra­tion aujourd’­hui que l’heure n’est ni à la rési­gna­tion ni à l’ac­cep­ta­tion d’une grille indi­ciaire minable.

En France, ce sont plus de 80 ras­sem­ble­ments et mani­fes­ta­tions avec plus de 3000 per­sonnes réunies devant le minis­tère. Dans les Bouches-du-Rhône pas moins de 9 ras­sem­ble­ments, des cen­taines de per­son­nels à Bor­deaux, Lyon, Tou­louse, Cler­mont-Fer­rand, Lille, Beau­vais, Cha­lon-sur-Saône, Limoges, Nantes, Laval, Mont­pel­lier, Nan­cy, Per­pi­gnan, Béziers, Nice, Tou­lon, Gre­noble, Caen, Châ­teau­roux, Poi­tiers, Reims, Quim­per et dans bien d’autres dépar­te­ments :  les AESH sont déterminé·es à faire entendre leur colère.

Des audiences refu­sées ou accor­dées mais se can­ton­nant à des réponses sté­riles ont été sui­vies ou pré­cé­dées d’as­sem­blées géné­rales. Les AESH réaf­firment qu’ils·elles sont des professionnel·les devant réa­li­ser des gestes tech­niques, adop­ter des pos­tures expertes pour contri­buer à la réus­site de la sco­la­ri­sa­tion des élèves en situa­tion de han­di­cap. Ils·elles ne sont ni ATSEM, ni animateur·trices jeu­nesse et sport, ni aides à domi­cile ni agent·es d’en­tre­tien, ni agent·es administratif·ves, ils·elles ont un métier qui doit être recon­nu par le salaire et le statut.

Les reven­di­ca­tions res­tent iden­tiques : créa­tion d’un véri­table sta­tut de la Fonc­tion publique avec une aug­men­ta­tion des rému­né­ra­tions sur toute la car­rière, garan­tie de la pos­si­bi­li­té de contrats à temps com­plet, aban­don des PIAL et la poli­tique de mutua­li­sa­tion des moyens, recru­te­ment mas­sif per­met­tant aux élèves en situa­tion de han­di­cap de béné­fi­cier d’un accom­pa­gne­ment à la hau­teur des besoins.

Les AESH se pro­noncent for­te­ment pour une pour­suite du mou­ve­ment. Les dif­fé­rentes actions rendent visibles leurs condi­tions de tra­vail et de rémunération.

Force est de consta­ter que le rap­port de force se construit pro­gres­si­ve­ment. L’in­ter­syn­di­cale ne man­que­ra pas de se réunir très rapi­de­ment pour conti­nuer à sou­te­nir la construc­tion du mouvement.

Mon­treuil, le 20 octobre 2021

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