Le pro­jet d’évaluation, après « vali­da­tion par le conseil péda­go­gique » (alors que le code de l’Éducation, supé­rieur dans la hié­rar­chie des normes, pré­cise que le conseil péda­go­gique n’est que consul­ta­tif et « ne peut por­ter atteinte à [notre] liber­té péda­go­gique ». Art L912‑1–1 du code de l’Éducation), est ensuite « pré­sen­té en conseil d’administration ».

Le terme « pré­sen­té » entre­tient un flou : doit-il être voté pour pou­voir s’appliquer ? La ques­tion est d’importance car si le pro­jet d’évaluation est voté au CA, il pour­rait inté­grer le Pro­jet d’établissement et s’imposer aux enseignant∙es (Article L912‑1–1 du Code de l’Éducation). La contrainte serait la même si ce Pro­jet d’é­va­lua­tion condui­sait à inté­grer au règle­ment inté­rieur la ques­tion de l’évaluation des élèves.

Or, même sans vote, une fois acté en CA, le pro­jet d’évaluation s’appliquera aux per­son­nels et ira rejoindre le pro­jet d’établissement à plus ou moins brève échéance. Ain­si, ne pas voter le pro­jet ne pro­tège pas plus que le fait de le voter.
Tout l’enjeu est donc que le pro­jet qui arrive au CA soit le moins contrai­gnant pos­sible grâce à nos actions en amont. À défaut, nous inci­tons les per­son­nels à refu­ser ces mesures contrai­gnantes en CA. Et il est au moins néces­saire de dépo­ser une motion refu­sant de le cau­tion­ner, si pos­sible en y asso­ciant les parents d ‘élèves.

Ci-des­sous un exemple de motion.

 

 

   motion pro­jet éva­lua­tion UPSEN pdf