Le Bac Blan­quer pré­voit que les élèves de ter­mi­nales passent deux épreuves de spé­cia­li­tés à la mi-mars. Ce calen­drier est pro­blé­ma­tique à plus d’un titre. Les pro­fes­seurs et les élèves sont lan­cés dans une course contre la montre pour pré­pa­rer les épreuves : ce calen­drier infer­nal dégrade les condi­tions de l’enseignement des dis­ci­plines concer­nées et pro­voque un stress inac­cep­table chez les élèves. Dans le contexte d’une année une nou­velle fois cham­bou­lée par le Covid19, le calen­drier devient inte­nable. Les classes se vident au gré de cas de Covid et des cas contacts, les absences per­lées des élèves conduisent à une forme de dis­con­ti­nui­té péda­go­gique. Pré­pa­rer serei­ne­ment les épreuves dans ce contexte est deve­nu illu­soire. Les inéga­li­tés se creusent entre élèves et entre les lycées.

Dans l’immédiat, nous nous oppo­sons à la tenue des épreuves de spé­cia­li­té en mars et exi­geons leur report au mois de juin, leur trans­for­ma­tion en épreuves natio­nales et ter­mi­nales, et plus géné­ra­le­ment, la sup­pres­sion du contrôle conti­nu et le retour à des épreuves de bac­ca­lau­réat ano­nymes, ter­mi­nales et nationales.

Nous rap­pe­lons aus­si notre oppo­si­tion au contrôle conti­nu qui abou­tit à une aug­men­ta­tion de la charge de tra­vail des élèves et des per­son­nels, à une aug­men­ta­tion des inéga­li­tés entre les élèves, aux pres­sions mul­tiples contre les ensei­gnantes et les ensei­gnants. Nous conti­nuons de dénon­cer la réforme du bac­ca­lau­réat qui fait perdre le sens de nos métiers et conduit à un bac­ca­lau­réat mai­son qui accen­tue le tri social dans ParcourSup.

Nous exi­geons un plan d’urgence pour l’Éducation, pour les lycées, par­ti­cu­liè­re­ment frap­pés par les sup­pres­sions de postes en par­ti­cu­lier liées à la réforme du lycée.

 

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