Depuis le 19 janvier 2023, la mobilisation n’a pas faibli. Au contraire, elle s’est renforcée au fil des journées d’action et des initiatives locales. Les travailleurs et travailleuses, comme 75% de la population, ne sont pas dupes de la communication mensongère du gouvernement et ont bien compris que son projet est inutile et injuste.
La CGT Éduc’action appelle à faire du 7 mars une journée de grèves massives dans notre secteur qui permettent la fermeture des écoles, établissements et services.
Alors que la contre-réforme des retraites va encore un peu plus désavantager les femmes, le ministère de l’Éducation nationale tente d’imposer un « travailler plus pour gagner plus » à travers son « pacte » enseignant qui va accroître les inégalités femmes/hommes, dégrader les conditions de travail et mettre en concurrence les personnels. C’est inacceptable, en particulier dans notre secteur féminisé à hauteur de 73%.
C’est pourquoi la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à la grève féministe du 8 mars dans le cadre de la journée internationale pour le droit des femmes.
Plusieurs rassemblements auront lieu en Picardie.
Mardi 7 mars
Dans l’Aisne
- Château-Thierry : 14h30, place Doumer (rassemblement et manifestation),
- Hirson : 14h00, place Victor Hugo (rassemblement et manifestation),
- Laon : 06h00, rond-point de l’Europe (blocage) ; 09h00 même endroit (rassemblement pour d’autres blocages) ; 16h00, place des Droits de l’Homme (rassemblement et manifestation départementale),
- Saint Quentin : 12h30, rond-point “Drive Leclerc” (rue de la Fère D1029 – D1044) ; 13h30, départ vers Laon en opération escargot ; 15h00, place du 08 octobre (rassemblement et manifestation),
- Soissons : 12h00, rond-point de l’Archer (N2 – N31) ; 14h30, départ vers Laon en opération escargot.
Dans l’Oise
- Beauvais : 14h00, place Jeanne Hachette (manifestation départementale),
- Compiègne : 08h30, rond-point Mercières (GIFI),
- Creil : 10h00, Champ de Mars,
- Saint-Just-en-Chaussée : 18h00, rond-point Leclerc,
- Villers-Saint-Paul : 10h00, place du 19 mars 1962.
Dans la Somme
- Abbeville :
- dés 04h45 : rond-point des oiseaux, rond-point route de Saint Riquier,
- 10h00, boulevard Vauban, point d’accueil pour rejoindre les piquets,
- 10h30, AG éducation nationale, lycée Boucher de Perthes (1er et 2nd degrés),
- 16h30, manifestation depuis le boulevard Vauban jusqu’à la mairie,
- Albert : 10h00, place de la Mairie,
- Amiens :
- dès 04h00 piquets de grève et blocages :
- Zone industrielle Nord : rond-point de l’Oncle Sam, entrée depuis Vignacourt, entrée depuis Flesselles, Poulainville,
- Glisy : entrée Villers-Bretonneux (Éléphant bleu), entrée Roye (Metarom),
- Amiens Nord-Ouest : entrée Abbeville (A16),
- Amiens Sud : entrée Dury (Auchan),
- Rivery : entrée Petit Camon (Leclerc),
- 07h30, piquet de grève devant le rectorat, 20 boulevard d’Alsace Lorraine,
- 09h00, AG éducation nationale devant le rectorat,
- en cas d’impossibilité de rejoindre un piquet de grève : 14h00, Maison de la culture, 2 Place Léon Gontier,
- dès 04h00 piquets de grève et blocages :
- Doullens :
- 05h00, rond point Vasseur et croisement des rues de Rouval et Carabin,
- midi, barbecue le midi au rond point Vasseur,
- Feuquière : 06h00, rond-point des 3F,
- Flixecourt : 04h00, rond-point de l’A16,
- Friville Escarbotin : 16h00, rassemblement au parking Netto devant le château d’eau,
- Péronne : 11h00-15h00, centre hospitalier, barbecue revendicatif sous forme d’auberge espagnole,
- Roye : 05h00, rond-point de l’autoroute de Roye,
- Saint-Valery-sur-Somme : 11h00-14h00, Centre Hospitalier Intercommunal de la Baie de Somme, gourmandises party.
Mercredi 8 mars
Dans l’Aisne
- Laon : 18h00, départ de la cité administrative (marche aux flambeaux).
Dans l’Oise
- Beauvais : 18h00, place Jeanne Hachette,
- Compiègne : 10h00, cours Guynemer.
Dans la Somme
- Abbeville : 18h00, place Chantal Leblanc, manifestation féministe,
- Amiens :
- 12h00-14h00, village associatif, Maison de la culture, 2 Place Léon Gontier,
- 14h00, Maison de la culture, départ en manifestation.
Lire le communiqué intersyndical.