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Salaires en berne pour les per­son­nels de l’Éducation nationale

Pour nos salaires, la CGT Éduc’action revendique :

  • le ver­se­ment immé­diat à tous les per­son­nels de 400 €, soit l’équivalent de 90 points d’indice, pour com­pen­ser en par­tie la perte de pou­voir d’achat qu’ils ont subie ;
  • l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’indice des prix à la consommation ;
  • un SMIC à 2000 euros brut mensuels ;
  • une reva­lo­ri­sa­tion de l’ensemble des grilles sala­riales indiciaires.

Les orga­ni­sa­tions CGT, FO, FSU, Soli­daires, Fidl, MNL, Unef et UNL sou­tiennent les actions et mobi­li­sa­tions orga­ni­sées dans les jours et semaines qui viennent pour exi­ger des aug­men­ta­tions de salaires et défendre les emplois et condi­tions de tra­vail et appellent à une mobi­li­sa­tion inter­pro­fes­sion­nelle sur les salaires et l’emploi le jeu­di 27 jan­vier 2022.

Voir le Tract sur les salaires de jan­vier 2022

Salaires : le 27 jan­vier, l’heure est désor­mais à la mobi­li­sa­tion de toutes et tous !

Per­sonne ne peut igno­rer le contexte social et éco­no­mique, les aug­men­ta­tions des pro­duits de pre­mière néces­si­té, de l’énergie comme de l’alimentation et, fina­le­ment, du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, deman­deurs d’emploi et retraités.

Per­sonne n’ignore que seuls les salaires, les pen­sions et les aides et allo­ca­tions conti­nuent de stag­ner ou même de bais­ser au regard de l’inflation, de décro­cher par rap­port aux qua­li­fi­ca­tions, dans le pri­vé comme dans le public.

Si, dans cer­tains sec­teurs et entre­prises, des mobi­li­sa­tions et des négo­cia­tions ont per­mis d’obtenir des reva­lo­ri­sa­tions de salaires, trop sou­vent encore les négo­cia­tions sont au point mort ou les pro­po­si­tions des employeurs loin du compte.

Les orga­ni­sa­tions CGT, FO, FSU, Soli­daires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satis­faire et n’entendent pas en res­ter là !

Sans aug­men­ta­tion du point d’indice et du Smic, il n’y aura aucune avan­cée pour les salarié.e.s dont les míni­ma de branche sont actuel­le­ment en des­sous du salaire de base minimum.

Les orga­ni­sa­tions CGT, FO, FSU, Soli­daires, Fidl, MNL, Unef et UNL contestent, dans le même temps, que le gou­ver­ne­ment ait main­te­nu sa réforme de l’assurance chô­mage qui aura pour consé­quence d’enfermer de trop nom­breux sala­riés dans des emplois à faible salaire, à temps par­tiel ou en CDD.

Les retraité.e.s, très mas­si­ve­ment mobilisé.e.s, attendent tou­jours une réponse pour une aug­men­ta­tion immé­diate de leur pen­sion, retraite de base et retraite com­plé­men­taire, dont la der­nière reva­lo­ri­sa­tion a été pla­fon­née à un niveau très infé­rieur à l’inflation.

La jeu­nesse, confron­tée à une grande pré­ca­ri­té de vie et de tra­vail, à la pau­vre­té, accen­tuées par la crise sani­taire, éco­no­mique et sociale, doit obte­nir une réponse à l’encontre des réformes libé­rales, de l’éducation, de la for­ma­tion, de l’assurance chô­mage, déci­dées par le gouvernement.

Les orga­ni­sa­tions CGT, FO, FSU, Soli­daires, Fidl, MNL, Unef et UNL sou­tiennent les actions et mobi­li­sa­tions orga­ni­sées dans les jours et semaines qui viennent pour exi­ger des aug­men­ta­tions de salaires et défendre les emplois et condi­tions de tra­vail et appellent à une mobi­li­sa­tion inter­pro­fes­sion­nelle sur les salaires et l’emploi le jeu­di 27 jan­vier 2022.
Il est urgent et indis­pen­sable d’agir toutes et tous ensemble, par la grève et les mani­fes­ta­tions, pour l’augmentation immé­diate de tous les salaires du pri­vé comme du public, des allo­ca­tions pour les jeunes en for­ma­tion et en recherche d’emploi, ain­si que d’améliorer les pen­sions des retraité.e.s.

Mon­treuil, le 17 décembre 2021

Le com­mu­ni­qué de presse inter­syn­di­cal en PDF

Des per­son­nels épui­sés face à la ges­tion approxi­ma­tive de la crise sanitaire

Le pre­mier ministre a annon­cé ce lun­di 6 décembre une évo­lu­tion du pro­to­cole sani­taire dans les écoles et un pas­sage au niveau 3 de celui-ci entrai­nant un retour du masque en exté­rieur, une limi­ta­tion du bras­sage des élèves et des acti­vi­tés spor­tives. C’est donc la seconde fois en dix jours que le gou­ver­ne­ment change les règles sani­taires face à une reprise épi­dé­mique dans le pays. Si cette déci­sion ne change pas pro­fon­dé­ment les choses dans la lutte sani­taire, elle indique une nou­velle fois les tâton­ne­ments et les approxi­ma­tions dont font preuve le gou­ver­ne­ment et le minis­tère de l’Éducation nationale.

Pour l’heure, dans les écoles, on reste donc sur la règle du dépis­tage sys­té­ma­tique sans fer­me­ture sys­té­ma­tique des classes dès le pre­mier cas Covid ren­con­tré. Cette pro­cé­dure, exten­sion de l’expérimentation menée dans dix dépar­te­ments depuis quelques mois, n’a pas mon­tré son effi­ca­ci­té pour frei­ner la conta­mi­na­tion mais « amé­liore » seule­ment les chiffres de fer­me­tures de classes.

Si la CGT Éduc’action est favo­rable à des mesures per­met­tant de gar­der le plus pos­sible les classes ouvertes afin de main­te­nir le lien péda­go­gique, elle reste très dubi­ta­tive face à ce pro­to­cole qui ne pré­sente pas les meilleures garan­ties sur le plan sani­taire pour les élèves, les familles, mais aus­si les per­son­nels. Pire, cette pro­cé­dure a de nom­breux trous dans la raquette puisqu’elle ne prend pas en compte les cas avé­rés sur­ve­nus dans la sphère pri­vée ou extra­s­co­laire et qu’elle laisse les familles se débrouiller avec les tests alors que les labo­ra­toires sont actuel­le­ment débordés.

Elle génère sur­tout une nou­velle dégra­da­tion des condi­tions de tra­vail des per­son­nels ensei­gnants qui se voient dans l’obligation de jon­gler dans la mise en place du pro­to­cole et le main­tien des appren­tis­sages dans des bonnes condi­tions. Pour la CGT Éduc’action, il est inac­cep­table que les équipes édu­ca­tives gèrent seules l’ensemble du dis­po­si­tif qui sus­cite par­fois des ten­sions avec les familles et entraine imman­qua­ble­ment une sur­charge de tra­vail et un stress sup­plé­men­taire. Péda­go­gi­que­ment, elle est éga­le­ment très pro­blé­ma­tique et inéga­li­taire puisque les élèves reviennent au compte-goutte après les résul­tats de leur test. De plus, elle fait croire aux familles que les classes ne fer­me­ront plus (ce qui est faux) et que les per­son­nels pour­raient assu­rer un ensei­gne­ment mixte (distanciel/présentiel), ce qui est impos­sible et que nous refu­sons. Après 18 mois de ges­tion chao­tique de la crise sani­taire, les per­son­nels sont épui­sés de ces chan­ge­ments inces­sants et approxi­ma­tifs, mais aus­si de pal­lier l’inconséquence de l’institution.

La CGT Éduc’action consi­dère qu’il est urgent que le minis­tère de l’Éducation natio­nale entende ses reven­di­ca­tions et celles des per­son­nels pour tra­vailler serei­ne­ment dans les écoles et éta­blis­se­ments mais aus­si pour amé­lio­rer les condi­tions d’accueil et de tra­vail. Pour cela, il faut un plan d’urgence per­met­tant de recru­ter immé­dia­te­ment et mas­si­ve­ment des per­son­nels afin de géné­ra­li­ser les dédou­ble­ments ain­si que le rem­pla­ce­ment des per­son­nels absents pour évi­ter les bras­sages et amé­lio­rer le sui­vi de tous les élèves. Ces mesures concrètes seront indé­nia­ble­ment effi­caces à court et moyen termes pour le bien-être au tra­vail de tous les per­son­nels et l’enseignement dis­pen­sé aux élèves. Il y a donc urgence à agir.

Mon­treuil, le 7 décembre 2021

Lire le com­mu­ni­qué de presse.

1, 2, 3, 4ème jour de grève et d’ac­tion : les AESH res­tent déterminé·es dans leurs revendications

Mar­di 19 octobre, les AESH avec les per­son­nels de l’É­du­ca­tion natio­nale ont démon­tré que la mobi­li­sa­tion s’in­ten­si­fie, le nombre de gré­vistes pro­gresse. Ils et elles ont mani­fes­té, se sont ras­sem­blés en assem­blée géné­rale, ont été reçu·es (ou pas) en audience. Il a été fait la démons­tra­tion aujourd’­hui que l’heure n’est ni à la rési­gna­tion ni à l’ac­cep­ta­tion d’une grille indi­ciaire minable.

En France, ce sont plus de 80 ras­sem­ble­ments et mani­fes­ta­tions avec plus de 3000 per­sonnes réunies devant le minis­tère. Dans les Bouches-du-Rhône pas moins de 9 ras­sem­ble­ments, des cen­taines de per­son­nels à Bor­deaux, Lyon, Tou­louse, Cler­mont-Fer­rand, Lille, Beau­vais, Cha­lon-sur-Saône, Limoges, Nantes, Laval, Mont­pel­lier, Nan­cy, Per­pi­gnan, Béziers, Nice, Tou­lon, Gre­noble, Caen, Châ­teau­roux, Poi­tiers, Reims, Quim­per et dans bien d’autres dépar­te­ments :  les AESH sont déterminé·es à faire entendre leur colère.

Des audiences refu­sées ou accor­dées mais se can­ton­nant à des réponses sté­riles ont été sui­vies ou pré­cé­dées d’as­sem­blées géné­rales. Les AESH réaf­firment qu’ils·elles sont des professionnel·les devant réa­li­ser des gestes tech­niques, adop­ter des pos­tures expertes pour contri­buer à la réus­site de la sco­la­ri­sa­tion des élèves en situa­tion de han­di­cap. Ils·elles ne sont ni ATSEM, ni animateur·trices jeu­nesse et sport, ni aides à domi­cile ni agent·es d’en­tre­tien, ni agent·es administratif·ves, ils·elles ont un métier qui doit être recon­nu par le salaire et le statut.

Les reven­di­ca­tions res­tent iden­tiques : créa­tion d’un véri­table sta­tut de la Fonc­tion publique avec une aug­men­ta­tion des rému­né­ra­tions sur toute la car­rière, garan­tie de la pos­si­bi­li­té de contrats à temps com­plet, aban­don des PIAL et la poli­tique de mutua­li­sa­tion des moyens, recru­te­ment mas­sif per­met­tant aux élèves en situa­tion de han­di­cap de béné­fi­cier d’un accom­pa­gne­ment à la hau­teur des besoins.

Les AESH se pro­noncent for­te­ment pour une pour­suite du mou­ve­ment. Les dif­fé­rentes actions rendent visibles leurs condi­tions de tra­vail et de rémunération.

Force est de consta­ter que le rap­port de force se construit pro­gres­si­ve­ment. L’in­ter­syn­di­cale ne man­que­ra pas de se réunir très rapi­de­ment pour conti­nuer à sou­te­nir la construc­tion du mouvement.

Mon­treuil, le 20 octobre 2021

Lire le com­mu­ni­qué.

19 octobre : AESH en grève

La ren­trée est catas­tro­phique pour les AESH !
– géné­ra­li­sa­tion des PIAL avec une ges­tion déshu­ma­ni­sée de l’inclusion : chan­ge­ments d’af­fec­ta­tion ou d’emploi du temps arbi­traires et sou­dains, de plus en plus d’élèves/AESH, mul­ti­pli­ca­tion des éta­blis­se­ments d’intervention, non-res­pect du cadre des mis­sions, orga­ni­sa­tion du flou de la chaine hié­rar­chique sou­vent assor­ti de pres­sions, infor­ma­tions par­tielles ou fausses sur les ques­tions de droits des AESH ;
– grille indi­ciaire deve­nant caduque alors que la pré­cé­dente (2019) n’est tou­jours pas appli­quée dans beau­coup d’académies, et tou­jours pas de rat­tra­page indi­ciaire appli­cable au 1er septembre…

Pour les AESH, la CGT Éduc’ac­tion exige :
– l’abandon des PIAL ;
– un sta­tut de fonc­tion­naire caté­go­rie B ;
– un salaire temps plein équi­valent à 1,4 fois le SMIC dès 24h d’accompagnement, et l’arrêt du recours au multi-employeur ;
– la titu­la­ri­sa­tion immé­diate sans condi­tion de concours ni nationalité ;
– une for­ma­tion pro­fes­sion­nelle ini­tiale qua­li­fiante (INSPÉ) de 24 mois avant la prise de poste ;
– des affec­ta­tions sur deux éta­blis­se­ments ou écoles au maximum ;
– le res­pect strict des missions ;
– la créa­tion de bri­gades de rem­pla­ce­ment en cas d’AESH absent·e ;
– l’accès aux primes REP/ REP+ et à l’indemnité SEGPA / EREA / ULIS.

Toutes et tous les AESH en grève !!!

 

Les ras­sem­ble­ments et mani­fes­ta­tions en Picar­die pour le 19 octobre :

dans l’Aisne :

  • L’in­ter­syn­di­cale CGT, FO, SUD pro­pose de réunir les AESH qui le sou­haitent à la Mai­son des syn­di­cats (6 ave­nue Jean Jau­rès) à Laon mar­di 19 octobre 2021, vers 9h30 pour lis­ter les reven­di­ca­tions qui seront por­tées au DASEN.

dans l’Oise :

dans la Somme :

  • Abbe­ville, 12H15 devant le col­lège Millevoye,
  • Amiens, 12H15 devant l’é­cole Michel Ange,
  • Domart-en-Pon­thieu, 12H30 devant le collège,
  • Roye, 12h20 devant le collège.

Une mani­fes­ta­tion natio­nale est pré­vue à Paris, à 13h00, départ place Edmond Ros­tand, métro Luxembourg.

 

Lire le tract de la CGT Éduc’ac­tion.

Le 5 octobre, mobi­li­sé-es pour nos salaires, nos emplois et nos condi­tions de tra­vail et d’études !

Les orga­ni­sa­tions syn­di­cales CGT – FO – FSU – Soli­daires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobi­li­sa­tion de l’ensemble des tra­vailleur-ses du sec­teur pri­vé et public, et la jeu­nesse, le mar­di 5 octobre 2021.
Lire l’appel inter­syn­di­cal du 30 août 2021 et le tract de la CGT EDUC’ACTION

 

Les ras­sem­ble­ments et mani­fes­ta­tions en Picar­die pour le 5 octobre :

dans l’Aisne :

  • Hir­son : 13h30, Mai­son des tra­vailleurs, rue de Dinant,
  • Laon : 10h, place des droits de l’Homme,
  • Sois­sons : 14h30, devant l’hôpital,
  • St Quen­tin : 15h, place du 8 Octobre.

dans l’Oise :

  • Beau­vais : 14h, place Jeanne Hachette,
  • Com­piègne : 10h, cours Guynemer.

dans la Somme :

  • Abbe­ville : 10h, bou­le­vard Vauban,
  • Amiens : 14h, par­vis de la MACU,
  • Fri­ville Escar­bo­tin : 14h, devant la per­ma­nence du dépu­té Emma­nuel Macquet.

 

Les nou­veau­tés de la ren­trée 2021

https://www.education.gouv.fr/covid19-mesures-pour-les-ecoles-colleges-et-lycees-modalites-pratiques-continuite-pedagogique-et-305467

https://www.cgteduc.fr/index.php/actualit-mainmenu-352/communiqus-mainmenu-444/3194-revalorisations-blanquer

https://www.cgteduc.fr/images/actus_tracts_communiques_declarations/2021/tract_rep_juin2021.pdf

https://www.cgteduc.fr/index.php/actualit-mainmenu-352/communiqus-mainmenu-444/3111-l-education-prioritaire-dont-nous-avons-besoin

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